Les chansons de Ludovic Gourvennec

Juin - Semaine 1 : 

Le grand Maxime Le Forestier a cette année 74 ans et (pour les plus anciens mais quoique…) on a un peu l’impression qu’il nous a accompagné.e.s depuis toutes ces années, non ? Figure majeure de la (nouvelle) chanson française qui, après les artistes canoniques des années 60 (Brel, Brassens, Ferré, Barbara, Ferrat…) a émergé dans les années 70 (avec Jonasz, Clerc, Sanson, Souchon…), il a durablement marqué son époque avec de nombreux succès qui ont été tant joués sur des guitares désaccordées autour d’un feu de camp dans les week-ends de scouts ou d’aumônerie (« Mon frère », « San Francisco », « Education sentimentale »… « eh, steuplait rejoue-la encore, j’adore ! » - et hop ! la personne à la guitare marquait des points). Le Forestier a aussi composé pas mal de chansons « engagées », dans l’esprit de son époque, et l’on peut retenir notamment « Comme un arbre » sur l’écologie ou « Parachutiste » sur l’antimilitarisme.

De cette période-là, j’en garde deux, peut-être un peu moins connues :


« La rouille » (1972) 

Version acoustique d’époque avec tout ce qui va avec, la tunique à fleurs, mais surtout cette grande maîtrise à la guitare de Maxime : 


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« Février de cette année-là » (1973)

Il s’agit de l’année de sa naissance et, avec le recul, il remet en perspective tous les événements historiques de cette époque à l’échelle de sa petite personne (avec des arrangements vraiment réussis – rock et symphoniques) : 

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« Né quelque part » (1987)

Chanson aux rythmiques et arrangements africains qui interroge les racines et résonne aujourd’hui, d’une certaine manière, avec les problématiques de l’immigration :

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« Bille de verre » (1991)

superbe chanson avec le Québécois Michel Rivard / version en live sur la Grand-Place de Bruxelles :  

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« La petite fugue » (1969) 

C’est une de mes chansons préférées de cet artiste et, dans cette version live exceptionnelle, on peut admirer l’harmonie absolument fantastique des 3 guitares (1995) :   

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Enfin, grand spécialiste des chansons de Brassens, il les a souvent jouées à la télévision mais a également fait des tournées uniquement dédiées aux reprises des morceaux du grand Georges (il choisissait de façon aléatoire les morceaux qu’il allait jouer sur scène). Je retiens ici une chanson de Brassens elle aussi pas forcément connue (mais, dernière période, que j’adore).


« Histoire de faussaire » (1976)  

Belle version avec ambiance jazzy (1979) sous le regard de Brassens lui-même – dont la réaction semble assez étrange :

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Maxime Le Forestier était en concert (complet) au Cirque Royal de Bruxelles en février 2023 dans un set exclusivement de reprises du Brassens. Moment magique avec d’excellents musiciens et bonheur de réécouter toutes ces belles chansons, parfois méconnues.