Bonjour à toutes et à tous,

Cette semaine, les projecteurs sont braqués sur un groupe qui peut d’une certaine matière symboliser la continuité et la rupture : Indochine. C’est un exemple assez rare d’artistes ayant réussi à traverser les époques en maintenant le niveau de leur succès à un point élevé, ici du début des années 80 (je vous parle d’un temps que le moins de 40 ans ne doivent pas connaître) à aujourd’hui (un peu comme Mylène Farmer, par exemple), du monde d’avant le cd au monde d’après (les plateformes type spotify et deezer), du monde de Brassens à celui de Booba... 

On se souvient probablement de leur transcription de l’univers de la BD en chanson (« L’aventurier » 1982) et des problématiques sociales et genrées assumées - bisexuelles ou transgenres, à la modernité indéniable puisque ces sujets sont aujourd’hui centraux (par exemple « Trois nuits par semaine » et « Tes yeux noirs » en 1985) :

« 3e sexe » (1985) / Voici la reprise récente (2020) avec Christine and the Queens :

Afin de pouvoir visionner cette vidéo, merci de consentir à utiliser les cookies de notre fournisseur vidéo.

Après une courte traversée du désert dans les années 90, on assiste à leur rebond et à une (re)montée en puissance depuis une vingtaine d’années (grosses ventes, concerts complets…), notamment à partir du tube « J’ai demandé à la lune » (2002) - d’ailleurs écrit par Mickaël Furnon des Mickey 3d) : 

Afin de pouvoir visionner cette vidéo, merci de consentir à utiliser les cookies de notre fournisseur vidéo.

« La vie est belle » (2017) : tableau d’une vie en accéléré (avec un beau clip d’Asia Argento) / 

Afin de pouvoir visionner cette vidéo, merci de consentir à utiliser les cookies de notre fournisseur vidéo.

Derrière une façade assez simple, les paroles me paraissent plus complexes qu’en apparence, abordables mais polysémiques. Deux titres plus récents (qui se ressemblent d’ailleurs un peu) :

« Un été français » (2018) avec la formule aux tonalités politiques « Pardonne-moi si ici / Tout devient froid national » :

Afin de pouvoir visionner cette vidéo, merci de consentir à utiliser les cookies de notre fournisseur vidéo.

« Nos célébrations » (2020), qui renvoie je trouve beaucoup à leur univers musical et textuel du début (avec notamment l’intertextualité sise dans « Sauver sa peau, sauver son nom / À ne garder que le beau / Je suis la fille, je suis le garçon / C'est nos célébrations ») mais en le modernisant habilement ; beau clip en film d’animation : 

Afin de pouvoir visionner cette vidéo, merci de consentir à utiliser les cookies de notre fournisseur vidéo.

Bon week-end à toutes et tous !