Les chansons de Ludovic Gourvennec 

Septembre - Semaine 4 :

Cette semaine une artiste que j’adore vraiment, qui a montré le bout de son nez en 2017 et qui, depuis, originaire de Bourges, a fait son petit chemin artistique (et, pour nous auditeurs, notre printemps – de Bourges ah ah) au point de devenir, c’est écrit, une future valeur sûre de la chanson française. Bon, déjà, bon point pour elle : elle n’a pas choisi de garder son patronyme complet comme nom d’artiste. « Pauline Rambeau de Baralon » est ainsi bien à propos devenu l’énigmatique « P.R2B ». Et elle a bien fait, car, avec un tel phare, elle pourrait facilement être cataloguée « bourge » (ah ah vous suivez ?) issue de la noblesse, alors que ses textes sont plutôt révoltés genre France insoumise. Ayant une formation dans le cinéma (promo Fémis 2016), elle réalise aussi ses clips (je pense qu’elle trouve une authenticité et un mode opératoire privilégié dans le plan séquence), et, en définitive, on est assez fasciné par son éclectisme artistique, qui passe en particulier par des reprises de Brigitte Fontaine ou de Léo Ferré : « J’aime beaucoup mélanger les genres. Je suis autant attirée par la grande chanson que par le langage rappé », dit-elle.

On commence par la très belle chanson qui l’a mise en lumière : « La chanson du bal » (2020), du coup plutôt intemporelle (qui emploie encore le mot « bal » en 2020 ?), langoureuse chanson d’amour qui entre, pour moi, un peu en écho moderne avec « Le petit bal perdu » de Bourvil :

« La chanson du bal » (2020)

Afin de pouvoir visionner cette vidéo, merci de consentir à utiliser les cookies de notre fournisseur vidéo.

 

Pour l’engagement et la rage contemporaine envers notre époque et ses dysfonctionnements, voici le très convaincant « Des rêves » (2020), uppercut direct dans les dents, entre chanson et rap (et où il est encore question d’aller danser le samedi) !

« Des rêves » (2020)

Afin de pouvoir visionner cette vidéo, merci de consentir à utiliser les cookies de notre fournisseur vidéo.

Une version intéressante en live session (langage du corps que j’aime bien) : https://www.youtube.com/watch?v=K-AYz5EuXnw   

« Ocean forever » (2018) (clip en long plan séquence) qui nous indique qu’elle a certainement dû reconfiner en province et pas à Paris – et surtout en emmenant avec elle sa clarinette (mais quel bel instrument !) :

« Ocean forever » (2018)

Afin de pouvoir visionner cette vidéo, merci de consentir à utiliser les cookies de notre fournisseur vidéo.

 
 

Bonne semaine à toutes et à tous !