SEPTEMBRE - SEMAINE 2
Les chansons de Ludovic Gourvennec
Septembre - Semaine 2 :
Salut à toutes et à tous,
Dans la chanson française/francophone, la production n’arrête pas, c’est un truc de taré. Si vous cessez de vous y intéresser 6 ou 7 mois, vous loupez beaucoup de choses (d’où, probablement, un peu, j’espère, l’intérêt de cette chronique). Voici aujourd’hui Fishbach. Ce qui la caractérise a priori : une voix très rauque, particulière, une interprétation également scandée, et des arrangements / une rythmique qui réfèrent aux années 80/90 (je les ai vécues, je confirme) mais actualisés de façon moderne. Tout cela fait un mélange assez original et un peu intemporel.
Pour la découvrir cash et direct : une super vidéo nature avec un questionnaire :
https://www.youtube.com/watch?v=-fXW_zWOOng
Elle y conseille en particulier un clip qu’elle trouve magnifique et elle a tellement raison, parodie du grand prix eurovision de la chanson, années 70 (je ne connaissais pas du tout et c’est donc en butinant qu’on découvre) :
BLACK BONES « Destiny » (2020) :
Même si elle a commencé à créer bien avant, on peut dire que 2017 marque le moment où elle se révèle au grand public (elle est d’ailleurs nommée dans la catégorie « révélation scène » aux Victoires de la Musique 2018). Voici quelques morceaux pour la découvrir, notamment dans son dernier album Avec les yeux, où figurent des textes assez énigmatiques, ouverts, qui semblent plutôt pessimistes mais à propos desquels elle refuse d’orienter l’interprétation : « Les paroles d’une chanson, dit-elle joliment dans les Inrocks de mars 2022, c’est comme un parfum : leur appréciation change selon les personnes qui le portent. L’imagination est bien plus intéressante que mes explications. »
« Un autre que moi » (2017) en live (les paroles de la chanson ont été écrites avec Juliette Armanet). C’est une chanson que je trouve vraiment originale, dans l’interprétation, les arrangements à la fois vintage et modernes :
Voici des extraits de son dernier album, où l’on retrouve indéniablement des accents de Catherine Ringer des Rita Mitsouko. « Masque d’or » (2021) : ambiance un peu érotique à la Madonna (naguère) ou Yelle (plus récemment), en abordant la bisexualité :
« Dans un fou rire » (2022) ou l’étouffement, sans doute féminin, mais pas que… :
Bon week-end à tous et à toutes.