MAI - SEMAINE 2
Salut à toutes et à tous,
On enchaîne cette semaine avec une artiste belge qui monte qui monte… Lous and the Yakuza devrait devenir une valeur sûre de la chanson francophone dans les années qui viennent, on peut en prendre le pari. La colonisation a créé des ravages (que les nations occidentales commencent très lentement à reconnaître) mais également, par la force des choses, un métissage, que connaît principalement la France avec le Maghreb et plusieurs pays de l’Afrique subsaharienne, et la Belgique avec le Congo. Lous and the Yakuza (de son vrai nom Marie-Pierra Kakoma) est née à Lubumbashi et, mannequin, peintre, chanteuse, artiste multi-facettes, elle insuffle dans ses créations musicales une ambiance particulière mêlant chanson française et rythmes Rnb, afro-trap et pop, avec des textes souvent aux accents féministes, et des clips très chorégraphiques. Comme elle le dit dans les Inrocks d’octobre 2022, « je suis le fruit d’un mélange des cultures : mes clips font référence à des réalisateurs japonais, j’adore lire la philosophie occidentale, je suis congolaise, rwandaise, belge, mais aussi française car je passe beaucoup de temps en France », signe d’un métissage évident et fructueux qu’on retrouve dans son œuvre.
Elle a sorti en 2020 un premier album, Gore, enregistré avec le producteur de Rosalia. Cet album a vite trouvé son public et lui a permis de réaliser les premières parties de Gorillaz ou de Coldplay. Voici deux titres qui en sont extraits.
« Amigo » (2020) :
« Dilemme » (2020) : « Si je pouvais, je vivrais seule loin des problèmes et des dilemmes / Si je pouvais je vivrais seule loin de mes chaînes et des gens que j’aime »
Live télé assez intense :
En 2022 est paru son second album, Iota, dans lequel elle assume clairement un format pop.
Voici « Hiroshima » (2022) :
Je la trouve très originale et, à vrai dire, rafraichissante. Bonne écoute !
Excellent week-end à toutes et à tous,