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Les chansons de Ludovic - Terrenoire

(Re)découvrez l'originalité de la chanson française et francophone !
Ludovic Gourvennec

Je suis professeur de français et j'ai effectué l'essentiel de ma carrière à l'étranger. Je suis actuellement en poste dans le réseau des Écoles européennes. J'ai soutenu une thèse de doctorat consacrée à la chanson.

Pour vous aider à exploiter mes chansons en classe, n'hésitez pas à feuilleter mon article tiré de la revue de l'Association belge des professeurs de français "Vivre le français" : "Classe de FLE : 20 activités pour exploiter une chanson"

Ludovic Gourvennec

Terrenoire, est un groupe formé de deux frères (Raphaël et Théo Herrerias) qui, comme le nom l’indique, viennent d’une région (et même d’un quartier de la ville de Saint-Etienne) historiquement ancrée dans la tradition des ouvriers des mines et de l’industrie, et l’on sent dans cette œuvre l’influence socioculturelle du contexte. Moins à proprement parler politiques que citoyennes (la nuance existe), leurs chansons abordent beaucoup de thématiques modernes et donnent à réfléchir, sans être ouvertement didactiques. Ajoutons que dans leurs tournées, ils cherchent de façon fort louable à prendre le temps, à créer des liens, et à développer l’espace local plutôt que l’enchaînement mercantile d’une ville à l’autre.

« L’alcool et la fumée » (2020) : chanson sur la dialectique de la fête, faut-il en profiter pour décompresser au risque de s’y perdre ? (« La fête, c’est compliqué. »)

« Jusqu’à mon dernier souffle » (2020) : très belle chanson de l’intimité profonde ancrée dans l’univers de Saint-Etienne qui, de façon assez incroyable, est devenu un morceau presque universel qui a touché une multitude de gens.

« Je tiens d’elle » (2021) : magnifique chanson de la légende locale, Bernard Lavilliers, pour rendre hommage à la cité ouvrière concurrente de Lyon la bourgeoise et affirmer ce sentiment profond d’appartenance. « Je tiens d’elle, ma Saint-Etienne ».

« Ça va aller » (2021) : chanson avec l’excellente Pomme.

« Vivre sobrement » (2025) : dans cet album où, dans la production, a été mené un vrai travail sur la voix avec des arrangements spéciaux, voici un magnifique manifeste programmatique, à la fois citoyen et intime (« J’adhère aux idées de mon amour »), criant d’actualité et à diffuser très largement.

« Le fou dans la voiture » (2025) : morceau assez électro et (cette fois) très politique, où le fou roule vers la droite, parfois à l’extrême, et ne maîtrise plus rien, ou plutôt si : le chaos. On pense invariablement à des dirigeants actuels, en Europe et ailleurs…